C’est entourée de ses enfants, petits-enfants, arrière petits-enfants et arrière arrière petits-enfants que Madame Marie PIERRE a fêté le 24 octobre 2008, le 103ème anniversaire de sa naissance. Pourtant, selon ses filles, le 24 octobre 1905 ne serait que la date de la déclaration de sa naissance à la mairie des Trois Ilets en Martinique, alors qu’elle serait née en réalité en 1903, ce qui ferait d’elle une centenaire de 105 ans.
A voir l’attention dont est entourée Madame PIERRE, il est aisé de comprendre que l’amour est la première cause de sa longévité ; elle vit aujourd’hui avec l’une de ses filles qui, aidée toute la famille et d’auxiliaires de vie, se préoccupe de son confort et de sa santé. « Maman a toujours vécu avec nous, et on se voit mal la mettre dans une maison de retraite, parce qu’elle a toujours eu ses enfants, ses petits-enfants, tout le monde autour d’elle ».
A voir l’attention dont est entourée Madame PIERRE, il est aisé de comprendre que l’amour est la première cause de sa longévité ; elle vit aujourd’hui avec l’une de ses filles qui, aidée toute la famille et d’auxiliaires de vie, se préoccupe de son confort et de sa santé. « Maman a toujours vécu avec nous, et on se voit mal la mettre dans une maison de retraite, parce qu’elle a toujours eu ses enfants, ses petits-enfants, tout le monde autour d’elle ».
A travers les confidences de ses filles Géramise CHARLERY et Denise RAMCHAM qui se rappellent les souvenirs racontés par leur maman, on imagine la vie de Marie, petite fille arrivée en Guyane avec sa mère à 7 ans, témoin des deux conflits mondiaux de 14-18 et 39-45, sa vie de femme d’orpailleur sur les hauteurs du Maroni, ses souvenirs du Saint-Laurent, ville pénitentiaire et sa vie difficile de mère d’une famille de 5 enfants. Vie de labeur certes mais combien meilleure, selon elle, que le tourbillon actuel et ses contraintes, qu’elle a parfois du mal à comprendre et à accepter. « Maman a travaillé durement, mais elle nous disait toujours qu’à cette période, on dormait avec les portes et les fenêtres ouvertes, c’est pourquoi elle ne peut pas comprendre que le temps est arrivé où on a des barrières et que l’on n’est pas libre, elle le dit tout le temps », nous confie Géramise.
Comme à chacun de ses anniversaires, car elle y tient, une messe a été dite en l’honneur de Madame PIERRE. Les membres de sa famille, ses amis et leurs familles se sont ensuite réunis pour fêter avec elle cette année de plus passée en sa compagnie, pensant encore avec émotion à la chanson « Tu m’as connue jeune et gentille » qu’elle aime particulièrement et qu’elle leur avait fredonné il y a trois ans pour la fête de ses 100 ans. Même s’ils n’avaient pas pu être tous présents, il ne fait aucun doute que tous, où qu’ils se trouvent, avaient ce jour-là une pensée émue pour leur grand-mère, aïeule et bisaïeule qui continue, riche de l’amour et de l’attention de ses proches, sa promenade dans le XXIème siècle.