Après son grand succès à Cayenne, L'Etoile du Nil vous présente sa dernière création:
« Belle femme, fille de la grâce et de la joie, d’où vient ton art ?
Comment peux-tu maîtriser la terre et l’air dans tes pas,
L’eau et le feu dans ta cadence ? »
La danseuse se baissa devant le prince et dit :
« Votre Altesse, je ne saurais vous répondre mais je sais que :
L’âme du philosophe veille dans sa tête,
L’âme du poète vole dans son cœur,
L’âme du chanteur vibre dans sa gorge,
Mais l’âme de la danseuse vit dans son corps tout entier. »
Gibran Khalil Gibran (1883-1931)
La danse orientale est un art sulfureux, souvent victime des préjugés. Pourtant, l’Orient ne peut s’en passer et l’Occident s’en empare. Les «Tsiganes » arrivent en Egypte au Xe siècle, chassés d’Inde par la famine. C’est un pays d’accueil festif dont ils peuvent aisément récupérer les danses pour leurs spectacles de rues. Des danses dont les origines se perdent dans la nuit des temps et remonteraient aux cultes de la fertilité, de l’amour et de la puberté pratiqués dans l'antiquité dans les temples. Sous prétexte de distraire le peuple, les Tsiganes vont habilement faire ressurgir cette danse…
Aujourd’hui la danse orientale fait l’objet d’un engouement extraordinaire dans le monde entier et il suffirait de regarder avec quelle ferveur et quelle rigueur on la pratique à New York, Sao Paulo, Paris ou Tokyo pour mesurer l’ampleur de cet art et le bien-être qu’il dégage. Une danse qui ne cesse d’évoluer et qui, tour à tour, continue à inspirer et s’inspirer de différents styles. Ainsi on parle aujourd’hui de styles autres que le Sharqi, Baladi, Saidi ou alors Ghawazi propre à la danse Egyptienne mais aussi de la danse Tribale, de la Fusion Orientale ou alors du Flamenco Oriental, autant de styles qui témoignent de la richesse de cette danse.
« La Caravane de L’Orient », nouvelle création de l’Etoile du Nil, propose de poursuivre le voyage au coeur de l’univers fantastique des contes orientaux. Mariant danse et poésie urbaine (Slam), ce spectacle prône la rencontre culturelle, le partage, la diversité et le métissage. Cordoue, Bombay, Beyrouth, ou alors Le Caire sont autant d’étapes imaginaires de ce périple musical et poétique, traçant l’évolution de la danse orientale et son influence, loin des clichés orientalistes. Ondulations des hanches, volutes du bassin et arabesques des mains donnent la réplique au Slammeur Franco-Marocain NOMADE qui nous transporte, au gré de ses improvisations à bord de sa caravane et nous entraîne dans un circuit festif de Hollywood à Bollywood en passant par le Caire mythique pour un voyage à faire avec ou sans tapis volant.
(Spectacle conçu par Salma, directrice artistique de L’Etoile du Nil)