Assis côte à côte en bout de table, Léon Bertrand et Christian Epailly président la réunion. L'introduction est brève, et laisse très vite place à une batterie de questions. Face au président de la Chambre d'agriculture et au maire de Saint-Laurent, les exploitants installés sur le territoire de la commune entendent exposer l'ensemble des problèmes auxquels ils sont confrontés. Et donc obtenir des réponses. Sans ordre pré-établi, les sujets qui fâchent ou qui inquiètent sont évoqués et débattus dans la salle des délibérations de la mairie. Un débat "très positif", commente Christian Epailly, qui affirme à nouveau sa volonté de participer activement au développement de l'agriculture dans l'Ouest.
Les incohérences du marché du riz, les difficultés liées au foncier, le labyrinthe administratif qui conduit à l'obtention d'une subvention, l'absence de contrôle vétérinaire sur le terrain, les deux élus ne se dérobent à aucune interrogation. "Tous les problèmes se recoupent, constate Léon Bertrand. Depuis longtemps, la plupart des agriculteurs de l'Ouest sont livrés à eux-mêmes. Et les questions soulevées aujourd'hui montrent qu'il règne un grand désordre. Aujourd'hui, nous voulons accompagner les agriculteurs de Saint-Laurent de manière plus efficace. Mais on doit tout reprendre. Et pour avoir plus de force, il faut que les agriculteurs s'unissent."
Un constat qui s'est mué en objectif au fil de la réunion.
Les incohérences du marché du riz, les difficultés liées au foncier, le labyrinthe administratif qui conduit à l'obtention d'une subvention, l'absence de contrôle vétérinaire sur le terrain, les deux élus ne se dérobent à aucune interrogation. "Tous les problèmes se recoupent, constate Léon Bertrand. Depuis longtemps, la plupart des agriculteurs de l'Ouest sont livrés à eux-mêmes. Et les questions soulevées aujourd'hui montrent qu'il règne un grand désordre. Aujourd'hui, nous voulons accompagner les agriculteurs de Saint-Laurent de manière plus efficace. Mais on doit tout reprendre. Et pour avoir plus de force, il faut que les agriculteurs s'unissent."
Un constat qui s'est mué en objectif au fil de la réunion.
"Si les choses sont organisées, on rencontrera beaucoup moins de problèmes, insiste le président de la Chambre d'agriculture. A l'heure actuelle, les coopératives existantes sont plus des club-service. Donc il vaut mieux vous organiser vous-même dans l'Ouest". Mais Christian Epailly précise : "On ne peut pas vous imposer quoi que ce soit, sinon ça ne marchera pas. L'assistanat n'est pas ma politique, il faut que les gens bougent." Un système coopératif est d'ores et déjà en train de se mettre en place, afin de faciliter les commandes et les livraisons d'engrais. La création d'un groupe sanitaire est également à l'étude. Sans oublier le projet de marché des producteurs, évidemment abordé lors de la matinée. L'Ouest dispose encore de crédits. Plus qu'une exception : une occasion.