« On pourra faire la jonction » . Ernest Prévôt, gérant de la Rhumerie Saint-Maurice, l'unique usine de production de Guyane, ne se montre pas plus inquiet que cela alors que son établissement fermera les portes à compter de juillet prochain. Une fermeture pour neuf mois qui sera mise à profit pour moderniser l'unité de production, notamment le broyeur de cannes. Un broyeur devenu obsolète dans cette usine qui fêtera sous peu ses trente ans. « Nous n'avons pas l'extraction voulue » , explique le gérant qui n'arrive plus à récupérer la totalité du jus des cannes.
Depuis 2004, Ernest Prévôt travaille sur ce projet de modernisation. Dans son bureau, il exhibe, entre les multiples récompenses, des tonnes de documents démontrant ce combat de longue haleine qui commence enfin à se décanter. Le démantèlement du broyeur et son remplacement figurent dans la première phase du projet. Quant à la deuxième qui concerne l'immobilier, il attend encore des autorisations.
En tout cas, dès juillet l'usine de Saint-Maurice cessera de fonctionner. Un arrêt de neuf mois au cours duquel rien ne sortira de l'usine. Mais la Guyane ne sera pas dépourvue de rhum pour autant, rassure le gérant. Depuis quelques semaines, l'usine tourne à fond afin de constituer un stock pour pallier la période de carence. Entre juin 2011 et juillet prochain, on espère que plus de 10 000 tonnes de cannes à sucre seront passées entre les griffes du broyeur. Ernest Prévôt espère constituer un stock d'au moins 350 000 litres de rhum pur. De quoi couvrir les besoins du marché local en attendant la reprise d'activité de l'usine en mars 2013.
Depuis 2004, Ernest Prévôt travaille sur ce projet de modernisation. Dans son bureau, il exhibe, entre les multiples récompenses, des tonnes de documents démontrant ce combat de longue haleine qui commence enfin à se décanter. Le démantèlement du broyeur et son remplacement figurent dans la première phase du projet. Quant à la deuxième qui concerne l'immobilier, il attend encore des autorisations.
En tout cas, dès juillet l'usine de Saint-Maurice cessera de fonctionner. Un arrêt de neuf mois au cours duquel rien ne sortira de l'usine. Mais la Guyane ne sera pas dépourvue de rhum pour autant, rassure le gérant. Depuis quelques semaines, l'usine tourne à fond afin de constituer un stock pour pallier la période de carence. Entre juin 2011 et juillet prochain, on espère que plus de 10 000 tonnes de cannes à sucre seront passées entre les griffes du broyeur. Ernest Prévôt espère constituer un stock d'au moins 350 000 litres de rhum pur. De quoi couvrir les besoins du marché local en attendant la reprise d'activité de l'usine en mars 2013.
Qu'apportera cette nouvelle unité ? « Avec moins de tonnage, faire plus de rhum » . Voilà le premier bienfait de ce nouveau broyeur qui permettra à la Rhumerie Saint-Maurice de parvenir rapidement à 500 000 litres par an. Si Ernest Prévôt compte capter plus de parts sur le marché local, il envisage aussi d'augmenter ses exportations notamment vers la France. Et malgré la modernisation, « aucune modification » ne sera faite au niveau de la distillation et la coupe de la canne sera toujours manuelle. En somme, rassure-t-il, le goût de la Belle cabresse ne changera pas.